Immanquablement : rien ne s'arrange. Au mieux, ton état se stabilise un instant. Mais ta douce dégringolade est incontestable.
Petit à petit tu fonds. Tu disparais.
Petit à petit tu fonds. Tu disparais.
Petit à petit tu fonds. Tu disparais.
C'est plus fort que toi. C'est plus fort que tout. Cela nous transcende.
Tes sens s'éteignent. La vue se trouble, le toucher s'abandonne, tu perds totalement l'équilibre. Tes repères se font la belle... Ma belle.
Ton corps te lâche, il te trahit avec une telle évidence.... Tu en oublies même ta propre présence. Tu oublies de penser. Tu n'existes plus, tu perds toute conscience ma belle & douce innocence.
Petit à petit tu fonds. Tu disparais.
Tu dois lâcher prise mon amour, ne te bat plus.
Baisse les bras. Cesse de forcer. C'est foutu.
Rend les armes je t'en prie, je ne supporte plus te voir souffrir.
Je ne supporte plus sentir tes muscles saillir ta frêle peau. Je ne supporte plus aucune de tes respirations qui agressent un peu plus ton corps entier. Ne respire plus.
Tu te consumes sous mes yeux.
Petit à petit tu fonds. Tu disparais.
Cesse d'afficher cet air conquérant et souriant, qui ne me trompe même plus. Qui crois tu convaincre ? Tu es fichue, ouvre les yeux bordel ! Prends en conscience, rends ta vie ! Cesse de faire semblant de vivre. Tu ne persuades plus personne...
Petit à petit tu fonds. Tu disparais.
Et je te vois te battre chaque jour, chaque heure, sans arrêt. Tu es infernale, tu sembles si vivante. Tes efforts me torturent chérie, ils éveillent sans cesse mes espoirs qui rentrent en confrontation avec cette réalité. Tu meurs. Tu ne peux plus survivre, alors que fais tu encore ici ? Pourquoi prends tu tant ton temps ? Tu as tout fait ici, tu as été formidable, admirable et aimée. Alors vas-t-en, ne restes plus ici, personne ne t'en voudra. Nous prendrons la relève, ne t'inquiètes plus.
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Pauillac-Of-Devotion, Posté le lundi 07 juin 2010 15:41
Moi aussi lol ;-)